Et puisqu’il faut aller au terme du délire,
Il me faut ajouter ce que je cherche à dire :
Je vous écris ce soir que je n’ai rien à dire,
Et je m’en vais rêver du plaisir d’y souscrire.
Les ombres
Les ombres s'allongent aux saisons des soupirs,
Cherchant leurs souvenirs, fuyant leurs avenirs.
J'ai poursuivi la mienne aux abords d'une route,
J'ai failli la surprendre au détour de mes doutes.
Un orage à l'affût brûla d'un éclair blanc
Ce que je croyais être, en l'éclair d'un instant.
Il me reste à miser sur l'infini des nombres
Pour dénouer enfin le mystère des ombres.